Fâcheuse situation

Messages : 15 Date d'inscription : 18/06/2015

Brune, yeux bleus, bouche pulpeuse, grandeur moyenne, presque aucune courbe féminine. Châtain, yeux verts, barbe fournie, plutôt grand, musclé. Brune, yeux bleus, bouche pulpeuse, grandeur moyenne, presque aucune courbe féminine. Châtain, yeux verts, barbe fournie, plutôt grand, musclé. Brune, yeux bleus, bouche pulpeuse, grandeur moyenne, presque aucune courbe féminine. Châtain, yeux verts, barbe fournie, plutôt grand, musclé. C'était la seule et unique chose que je savais de mes parents. Je ne connaissais même pas leurs noms. Et je n'arrivais pas à déterminer si ça m'était égal ou non. Brune, yeux noisettes, lèvres pulpeuses, taille moyenne, belles courbes féminines. Impossible de déterminer à qui je ressemblais le plus, ni de où je sortais mes yeux bruns. Je tentais de m'en foutre, mais j'étais incapable. Je me demandais souvent s'ils m'espionnaient, s'ils savaient qui j'étais, ce que je faisais. J'avais eu une famille aimante, je ne pouvais pas dire le contraire. Mais je cherchais constamment à faire quelque chose qui attirerait l'attention de mes parents biologiques. Simplement pour leur cracher au visage, j'imagine. Je souris tristement, me réconfortant en tentant de me dire que j'aurais eu une pire vie si je les avais connus. Car si ils étaient assez cruels pour abandonner leur enfant, ils étaient probablement capable de ne pas s'en occuper. Je poussai un long soupir, tentant d'orienter mes pensées vers un ailleurs plus confortable.

- Wendy Grace ! cria soudainement ma mère adoptive. C'est la quatrième fois que je te dis d'éteindre ta lumière.

J'ouvris subitement les paupières, Yvonette venant de me tirer de mes sombres pensées. Couchée contre mon matelas moelleux, je fixais les étoiles collées sur le plafond au-dessus de mon lit. Il n'était pas question que je ne lui obéisse pas, car je la savais amplement capable de sévir. Je me glissai silencieusement sur le plancher, avant d'aller éteindre l'interrupteur, plongeant totalement la pièce dans le noir. Les étoiles s'illuminèrent instantanément, et je me dirigeai vers ma garde-robe. J'ouvris la porte, priant secrètement pour qu'elle ne grince pas. Je me saisis d'une veste légère noire, que j'enfilai prestement par-dessus mon pyjama. Mes yeux s'étant habitués à l'obscurité, je pus jeter un œil à mon reflet dans le miroir. Je portais des petites shorts courtes souples, noires avec des petits pois blancs. Je remontai la fermeture éclair de ma veste par-dessus une camisole de Guns & Roses, et je rabattis ma capuche sur ma chevelure longue et frisée. J'enfilai de vieilles chaussures Vans, et je me dirigeai à pas feutrés vers ma fenêtre.

- Bonne nuit Vyvy, bonne nuit Edi ! lançais-je à mes parents adoptifs.

Je les entendis éteindre leur lumière. Maintenant que leur fille était couchée, ils pouvaient dormir en paix. Un sourire en coin se dressa sur mon visage, alors que j'ouvrais doucement ma fenêtre. Heureusement, j'étais au premier étage et mes parents, au deuxième. Je réussis donc facilement à me faufiler à l'extérieur, pour ensuite courir le plus rapidement que me permettaient mes petites jambes.

J'arrivai rapidement à destination. Le Bellefleur. Je me rendis à la porte de livraison, question de ne pas être visible à partir de la rue. Je glissai l'un de mes faux ongles dans la serrure, commençant à jouer à l'intérieur. Ça faisait du bruit, alors je devais me dépêcher afin de ne pas me faire prendre. Un petit déclic se fit entendre, et ce fut donc avec une mine victorieuse que j'entrai dans le restaurant. Après de longues recherches, j'avais découvert comment me procurer du ''V'' gratuitement. Lafayette en gardait une petite partie dans les cuisines, au cas où il se ferait voler chez lui. J'ouvris l'un des frigos, pour me saisir d'une boîte de chocolats. Inoffensif, à première vue. Mais lorsque je l'ouvris, celle-ci contenait trois fioles de jus de vampire. Je n'en pris seulement qu'une. Je serrai le tout et me dirigeai vers la sortie. Je barrai la porte pour ensuite la refermer, et je courus au fond du terrain. Je grimpai la clôture, et l'enjambai lentement, jusqu'à ce que des sirènes résonnent et que des phares dévoilent ma position. Prise sur le fait, je cachai subtilement la fiole dans mon string et me tournai vers la voiture de police.

- Bonsoir Sheriff, lançais-je d'un ton plat.

- Descend de là, Wendy, me dit-il brusquement.

Je poussai un long soupir avant de sauter en bas de la clôture. Frederick Hale se tenait devant moi, me pointant de son arme, probablement pour la forme. Je plongeai mes mains dans les poches de ma veste, le regardant avec dédain. Il me fit signe de me diriger vers la voiture, mais je ne bougeai pas d'un cil.

- J't'emmène au poste, déclara-t-il en rangeant son fusil.

- J'ai rien fait, me défendis-je aussitôt.

- T'es seulement rentrée par effraction au Bellefleur, répondit Hale sur un ton cinglant. Dans la voiture.

Furieuse d'avoir été prise sur le fait, j'obtempérai. Je gardai le silence pendant tout le trajet. Cependant, il savait que mes parents se faisaient vieux, et qu'il ne devait pas les réveiller à cette heure là. Il me jeta sans émotion dans l'une des petites cellules, et je poussai un cri de rage avant d'asséner un puissant coup de pied sur les barreaux. Au moins, il ne m'avait pas fouillée.

Après près d'une heure, le visage de Frederick apparut à l'orée de ma cellule. Je lui fis une grimace, et il me jeta un regard noir. Ce n'était pas la première fois qu'il me prenait à faire ce genre de choses...

- Quelqu'un a payé ta caution.

Je relevai un sourcil, incrédule. S'il avait appelé mes parents, j'allais littéralement être punie jusqu'à la fin de mes jours. Ma capuche dissimulant toujours ma chevelure, je me levai lentement, tandis que le policier ouvrait la porte. Je ne daignai lui lancer aucun regard, préférant me rendre directement à l'entrée du poste. Je me figeai net en voyant le minois inquiet de mon petit copain, qui semblait m'attendre nerveusement.

- Alex ? dis-je d'une petite voix.

Messages : 14 Date d'inscription : 25/06/2015

En cette soirée d'automne, j'étais enfermé dans mon sous-sol à dessiner le regard malicieux de ma copine. En haut, j'entendais ma mère réunir des ingrédients pour un rituel de nettoyage contre les mauvais esprits. Je soupirai, notre maison était une nouvelle construction, aucune chance qu'un esprit errant ne la choisisse. Surtout dans cette merdique ville. Mes pensées naviguèrent vers ma nouvelle petite copine, Wendy, cela faisait un mois tout juste que nous étions ensemble.

Alex, cria la voix de ma mère. C'est un soir d'école, tu dois te coucher.

Je soupirai, avant de me tourner vers ma chambre et mon lit queen. Je me retournai vers mon dessin et vis le joli visage de ma Wendy. Je me débarrassai de mon jean et pris mon pantalon de coton ouaté, une veste de cuir noire et une veste grise. Je mis cette dernière sous mon manteau et grimpai sur mon bureau, pris le petit canif dans ma poche et commençai à crocheter la serrure de la fenêtre de mon sous-sol. La serrure céda et je pus sortir en catimini. Je m'élançai dans les rues sombres de Bon Temps et commençai à me diriger vers chez ma copine. J'étais dans sa rue, devant sa maison; lorsqu'une sirène de police se fit entendre derrière moi. Je me retournai brusquement et vis le sheriff dans sa voiture.

Elle est au poste, Alex, dit-il. Je t'y emmène?

Sheriff Hale ouvrit la portière du passager, je contournai la voiture et m'y assis. J'attachai ma ceinture et jetai un regard de côté au Sheriff. Le trajet vers la station fut court. Je débarquai de la voiture en même temps que lui. Je plongeai mon regard dans le sien.

Pourquoi est-elle ici, demandais-je d'un ton sec.

Je l'ai surpris en pleine entrée par infraction, dit-il sèchement.

Je le suivis à l'intérieur et me dirigeai vers le comptoir, je sortis ma carte de crédit et la déposai sur la surface dure et froide. Je regardai la femme police droit dans les yeux.

Je veux payer la caution de Wendy Grace, dis-je.

507.56, dit-elle en prenant ma carte. Tu en es sûr?

Je hochai la tête rapidement. Je me plantai dans le milieu de la salle, en attendant ma copine. Je la vis arriver, une veste à capuchon et en pyjama. Son capuchon recouvrait sa tête et elle figea en voyant mon expression inquiète.

Alex? demanda-t-elle.

Je croisai mes bras sur ma poitrine. Je soupirai et lui pris la main. Je l'entraînai hors du poste vers la forêt et la plaquai contre un arbre et posai mes lèvres sur les siennes. Mes mains se baladèrent contre ses hanches puis elles descendirent contre ses fesses. Je sentis une petite bosse dans l'élastique, j'attrapai cette chose et découvris qu'il s'agissait d'une petite fiole. Je pris mon téléphone et illuminai la petite bouteille. Du V... Je jetai un regard déçu vers ma copine.

Wendy, soupirai-je. Pourquoi?

Messages : 15 Date d'inscription : 18/06/2015

Alors là, je me sentais affreusement mal. Mon copain plutôt récent venait de payer ma caution, et je me savais totalement incapable de lui rembourser. À moins évidemment de vendre ma petite fiole de V cachée dans mon string, mais je n'avais pas risqué la prison jeunesse pour me débarrasser de mon gain. Non. J'allais la consommer, et c'était tout. C'était le penchant sexuel de cette substance qui m'intéressait au plus haut point. Comme Alex ne semblait pas vouloir coucher avec moi, j'avais décidé d'aller tenter l'expérience ailleurs. J'étais habituellement patiente mais là, c'en était légèrement trop. Et ce n'était pas par faute d'avoir essayé. Donc, j'en étais venue à la conclusion qu'il ne me désirait pas. C'était dommage pour lui, car j'aimais bien sa personnalité, et son physique... Mais bon, tout cela était de sa faute maintenant. Mais il était là, devant moi, les bras croisés contre sa poitrine, visiblement déçu par mon attitude. Je ne pouvais plus mettre mon plan à exécution maintenant. Je ne voulais pas briser le mec qui m'avait sortie de ce mauvais pas. Je pris donc la décision de consommer ma petite fiole avant de le voir, comme ça il serait incapable de me résister. Et avec chance, je serais capable de lui en donner.

Il me sortit finalement de mes pensées en se saisissant doucement de ma main, afin de m'entraîner vers l'extérieur. Docile, je le suivis sans dire un seul mot. Ça aurait été totalement inutile de toute façon. Je fronçai les sourcils, apercevant sa voiture nulle part. Comment avait-il su que j'étais ici, et pourquoi était-il venu à pied? Pourtant, le poste était loin de nos deux maisons respectives...

Ce fut mon dos heurtant le tronc d'un arbre qui me tira de nouveau de ma rêverie. Je posai mes deux petites noisettes sur mon amoureux, qui s'empara tendrement de mes lèvres. Je ne pus m'empêcher de frissonner tandis que ses mains caressaient mon être, passant de mes hanches à mes fesses. OH NON ! Je n'eus pas le temps de me défaire de son étreinte qu'il s'empara de la petite fiole restée dans l'élastique de mon string. Alex utilisa la lumière de son téléphone afin de savoir le contenu de ce petit récipient. Un pieux s'enfonça dans mon coeur tandis que la déception voilait ses yeux. Il était rare que j'étais incapable de me défendre mais là, il n'y avait que le silence qui animait mon être.

- Wendy, murmura-t-il en poussant un soupir. Pourquoi?

Je me mordis la lèvre, inférieure, ne sachant pas que dire. Devais-je dire la vérité, et ensuite le laisser, ou alors inventer un mensonge et continuer de sortir avec lui ? Je devais avouer que c'était le premier gars qui prenait réellement soin de moi, pour qui je n'étais pas un simple objet. Mais un couple ne pouvait fonctionner sans démonstration, et c'était ce qui lui manquait. Je fronçai les sourcils, avant d'éclater de colère.

- C'est de ta faute tout ça ! criais-je, provoquant une envolée d'oiseaux dans un arbre non loin. Si tu avais voulu faire l'amour avec moi, je n'aurais pas eu à dénicher ça pour que tu me trouves attirante !

Surprise de ma propre franchise, j'écarquillai les yeux, avant de repousser Alex de toute mes forces en poussant un cri de rage. J'enfouis mes mains dans mes poches, puis je m'enfonçai dans les profondeurs de la forêt. Je n'arrivais pas à croire que je m'étais fait prendre ma fiole de V ! J'aurais vraiment du être plus prudente.

Je marchai quelques minutes, sans me retourner. Je ne savais pas si Alex me suivait, mais ça m'était égal. J'étais en colère contre lui. En colère parce qu'il connaissait maintenant le fond de ma pensée. Et je ne voulais surtout pas qu'il se sente obligé de coucher avec moi parce que je le lui avais dit. J'avais besoin de réfléchir. Le meilleur plan était sans nul doute de le laisser. De toute façon, il serait bien plus heureux avec une autre fille, qui ne lui causerait pas autant de souci, et qui ne lui coûterait pas aussi cher.

Je m'arrêtai soudainement, nez à nez avec une créature plus grande que moi sur ses pattes postérieures. Effrayée, j'eus tout de même l'heureux réflexe de ne pas courir, ni hurler. Ce qui ressemblait à un loup se laissa retomber sur ses quatre pattes. Ce ne fut qu'à ce moment que je remarquai qu'ils étaient près d'une dizaine, et qu'ils s'avançaient vers moi en grognant. Je fis quelques pas légers en arrière, mais mon pied écrasa une branche, ce qui provoqua l'une des bêtes. Elle bondit vivement vers moi, griffes sorties. Je fermai les yeux, sentant ma dernière heure venue. Étrangement, la bête ne m'atteignit jamais. J'osai donc ouvrir un oeil, surprise de la voir en suspens.

- Alex... couinais-je d'une voix aiguë.

Je profitai de l'inaction de la meute afin de m'enfuir, et je tombai nez à nez avec mon copain en me retournant. Aussi vive que l'éclair, je me saisis de la petite fiole de V qu'il avait toujours à la main, avant de la déboucher et d'en boire la moitié. J'obligeai Alex à en faire de même. C'était la seule façon de pouvoir combattre ces bêtes si nous n'étions pas capables de nous enfuir. Aussitôt qu'il eut avalé la dernière goutte de sang, la bête retomba à l'endroit où je me tenais quelques instants plus tôt. Je trouvais cela curieux, mais je me saisis de la main de mon copain, afin de courir le plus rapidement possible vers le poste. Notre force physique étant décuplée, cela ne fut pas difficile. Lorsque nous les eûmes semés, je regardai mon petit ami avec l'envie irrésistible de lui faire une fellation. Je me secouai la tête, avant de faire quelques pas afin de m'éloigner de lui. Le froid me mordait les cuisses, mais je décidai de l'ignorer. En fait, je devais lutter contre ma libido qui montait légèrement trop rapidement à mon goût.

- Désolée, murmurais-je à l'intention d'Alex.

Messages : 14 Date d'inscription : 25/06/2015

Pourquoi faisait-elle cela, elle savait que je voulais attendre le bon moment. Elle savais que j'avais un énorme respect pour elle, pas comme les idiots avec qui elle avait couché avant d'être avec moi. Wendy se mordit la lèvre inférieure, un moment plus tard, ma copine fdronçait les sourcils.

C'est de ta faute tout ça, hurla Wen. Si tu avais voulu faire l'amour avec moi, je n'aurais pas eu à dénicher ça, pour que tu me trouve attirante!

Ma copine écarquilla des yeux, avant de me repousser en poussant un cri de rage. Ma copine venait-elle de rompre avec moi? Le coeur brisé, je m'enfonçai dans la forêt, je ne savais à quoi penser. Sans Wendy, je n'étais rien. Il ne me restait plus rien.

Alex, fit la voix de Wendy.

Je courus en direction de la provenance de la voix. Je vis Wendy reculer devant une meute de loups. Lorsqu'elle marcha sur une branche, qui craqua, la meute s'anima. Je levai le bras et me concentrai rapidement, le loup flotta dans les airs et était figé. Ma copine rebroussa chemin, afin de s'enfuir, mais tomba nez à nez avec moi. Wen prit la fiole de V dans ma main, la déboucha et en prit la moitié. Elle m'obligea à boire le reste. J'en perdis aussitôt ma concentration, l'énorme molosse retomba au sol. Wendy prit ma main et m'entraîna dans la direction contraire à celle de la meute. Cela ne prit pas de temps pour semer les loups, Wendy se retourna vers moi, une lueur de luxure dans les yeux. Elle secoua la tête, avant de reculer. Mon coeur se mit à battre de plius en plus rapidement, je désirais activement agripper ma copine et la baiser comme un fou. Je fermai les yeux tentant de reprendre contrôle de mon corps. Sans succès, je pris Wendy par la taille, entourai ma taille de ses longues jambes et poussai son dos contre un tronc d'arbre. Je plaquai mes lèvres contre les siennes.

Arrête-moi, râlais-je. Je peux pas te traiter comme les autres t'ont traités. Wendy arrête-moi. Je t'aime trop pour cela.

Il fallait qu'elle m'arrête. J'allais la violer! Je ne pouvais pas m'empêcher moi-même. La panique s'empara de moi, alors que je déchirais rapidement sa veste d'une main et descendait ses shorts de l'autre. Une énorme érection s'était formé dans mon jean. Mes lèvres allèrent embrasser son cou gracile.

Messages : 15 Date d'inscription : 18/06/2015

Je fermai momentanément les yeux, comme si ce geste allait m'aider à ne pas sombrer dans la luxure. Bien sûr, j'y étais déjà tombée à maintes reprises, mais jamais avec Alex. En fait, j'étais tellement habituée qu'on me prenne avant de me déclarer sa flamme que je pourrais presque dire que c'était normal. Cependant, avec mon nouveau copain, c'était entièrement différent. Techniquement, j'aurais du me réjouir de sa patience. Mais c'était comme si tous mes espoirs en cette matière avaient depuis longtemps été anéantis. J'avais simplement la nette impression qu'il ne me désirait pas. J'avais donc établi le plan d'aller chercher du V. Comme ça coûtait excessivement cher, soit 600$ pour une simple fiole, je m'étais vue dans l'obligation d'aller en voler. Pourquoi? Parce que j'étais amoureuse d'Alex Kingston. Au début, j'avais sorti avec lui pour avoir un copain, mais je m'étais rapidement rendue compte que petit à petit, il devenait tout pour moi. Désespérée, j'avais trouvé une façon qu'il ne me laisse pas.

Soudainement, deux mains agrippèrent solidement ma taille pour me retourner vers mon petit ami. Ses yeux étaient animés de la même luxure que moi... Au moins ça avait fonctionné. Alex me souleva aussitôt dans ses bras, obligeant mes jambes à encercler ses hanches. Mon dos alla brusquement heurter le tronc d'un arbre. Jamais mon copain n'avait eu autant d'audace avec moi en amour. Étrangement, je commençais à voir ma fiole de V comme une pure erreur... Les lèvres de mon amoureux s'attaqua soudainement aux miennes, provoquant de plus en plus la luxure que je tentais de noyer.

- Arrête-moi, me souffla-t-il d'une voix remplie de désir. Je peux pas te traiter comme les autres t'ont traitée. Wendy arrête-moi. Je t'aime trop pour cela.

Ses paroles enfoncèrent un premier pieux dans ma poitrine. Ma veste ne fit pas long feu, puisque Alex me l'arracha avec violence. Pendant ce temps, son autre main commençait à descendre les shorts de mon pyjama. Je frissonnai sous ses caresses et ses baisers dans le creux de mon cou.

- A.. Alex, murmurais-je les yeux mi-clos. Pas... Pas ici...

Je tentai de me défaire de son emprise, mais j'en étais totalement incapable. En effet, Alex était beaucoup plus fort que moi. Mais je ne voulais pas qu'il se rende coupable d'avoir couché avec moi. Je fis donc naître cette lumière dans mes mains qui le projeta un peu plus loin, lui rendant de ce fait ses esprits.

- Alex est-ce que ça va? lui demandais-je alors que je m'écroulais contre le tronc.

Messages : 14 Date d'inscription : 25/06/2015

Je pouvais sentir ma petite copine frissonner sous mes caresses. Mon physique adorait cela, mais mon psychologique était en alerte, il ne fallait pas que cela se passe ainsi. Je perdrais Wendy si je la traitais comme les autres mecs, la traitaient.

A...Alex, chuchota ma copine, ses yeux à moitiés fermés. Pas... Pas ici...

Je voulais lui obéir, mais mon corps était aux commandes. Mon étreinte se resserra sur son petit corps, lorsque ma copine tenta de se défaire de moi. Je vis une lumière blanche m'aveugler puis je me retrouvai au sol, quelques mètres plus loin. Ma tête avait heurté un arbre, puisqu'en plus de mes esprits, je venais de me trouver un énorme mal de crâne.

Alex, est-ce que ça va? demanda ma petite copine, en se laissant glisser le long du tronc d'arbre.

Je hochai la tête, avant de la regarder avec un regard surpris. J'avais vue clairement la lumière naître de ses mains, pourtant Wendy n'était pas une sorcière. Je me relevai avec un peu de mal et marchai vers elle, je finis par m'écrouler en position assise devant ma douce.

Wen, dis-je d'un ton doux, mais sérieux. C'était quoi cette lumière?

Je saurais voir si elle me mentait, mais je voulais entendre sa version. Je pris la main de Wendy et la serra avec affection dans la mienne. Je ne lui en voudrais pas pour le V, mais si elle me mentait, je ne pourrais continuer plus loin. Je baisai sa main, tout en plongeant mon regard dans le sien.

Dis-moi la vérité, Wendy, dis-je avec affection. Je ne partirai pas, je te le promets.

Messages : 15 Date d'inscription : 18/06/2015

Je respirais avec difficulté, comme si cette attaque m'avait vidée de toute mon énergie. À moins que ce ne soit la combinaison de mon sang de Fée et de ce sang de vampire qui réagisse de cette façon. Décidément, je n'avais pas du tout pensé à ces conséquences avant de prendre la moitié de la fiole. Je n'étais pas une experte en jus de vampire, mais je savais qu'il ne fallait pas en prendre plus qu'une goutte. Je n'étais qu'une belle idiote. Non seulement j'avais fait ça sur moi, mais en plus j'en avais fait avaler l'autre moitié à mon petit ami. Je poussai un profond soupir, en posant mon regard sur Alex, qui se contentait de hocher la tête de haut en bas. Mais je voyais bien qu'il était intrigué, ou horrifié, à vous de voir, par cette magie qui était sortie de mes mains. Quel humain normal était capable de faire ça ? J'affichai une soudaine moue boudeuse, en sachant que j'allais plus que bientôt passer un interrogatoire.

Je sursautai vivement tandis que mon amoureux se laissait tomber devant moi, en position assise. Il semblait exténué lui aussi, mais l'effet du V semblait avoir disparu sur lui. Comme si ma lumière l'en avait débarrassé. Je posai mon regard mordoré sur Alex, mais je voyais son visage en noir et blanc, qui se doublait et tournait en rond. Fascinée, je ne pouvais que suivre la trajectoire de ses visages.

- Wen, Wen, murmura-il en écho. C'était quoi c'était quoi cette lumière cette lumière ?

Je me secouai brusquement la tête, cherchant à reprendre mes esprits, mais il n'y avait rien à faire. J'avais pris beaucoup trop de jus de vampire pour que mon état soit normal. Je pourrais m'attaquer avec ma propre lumière ? AH TENEZ ! Un arc-en-ciel se dessina à la place des yeux bruns de mon petit copain. Je souris idiotement, tandis qu'il se saisissait tendrement de ma main. Je baissai donc mon regard sur notre fusion, épatée de voir des étincelles nous reliant. Je suivis tous ses mouvements des yeux, et fus surprise de voir une explosion lorsque ses lèvres se posèrent contre ma main.

- Dis-moi la vérité, Wendy, ajouta-t-il d'une voix douce. Je ne partirai pas, je te le promet.

Sans crier gare, je poussai brusquement mon amoureux au sol avant de me jeter par-dessus lui. J'avais envie qu'il me baise comme un sauvage, là, ici, maintenant. Surtout en me regardant avec ses yeux en forme d'arcs-en-ciel. Étant soudainement plus forte, je pus tenir ses poignets sans qu'il puisse se défaire de mon étreinte. Assise contre son sexe, j'entamai une danse du bassin, cherchant à le provoquer. J'arrachai subitement ma camisole de Guns and Roses, déchirant de ce fait mon vêtement préféré. Je fis subir le même sort à mon soutien-gorge, dévoilant ma poitrine bien rebondie à mon copain, qui ne l'avait encore jamais vu. Il était clair qu'il ne savait pas comment réagir, puisqu'il était muet comme une tombe et qu'il ne bougeait pas d'un poil.

- Alex, gémis-je en continuant à m'activer par-dessus lui.

Je saisis vivement ses mains pour les porter à ma généreuse poitrine, tandis que l'une des miennes se faufilait dans mon thong afin de caresser mon petit bouton de chair. Je commençai aussitôt à pousser des gémissements, mettant probablement Alex dans le malaise le plus total.

- Prend-moi, soufflais-je entre deux cris.

Messages : 14 Date d'inscription : 25/06/2015

Ma copine semblait dans un état second, je le compris, lorsqu'elle me renversa sur le dos. Wen grimpa sur moi et me tint les poignet. Je ne pouvais simplement plus me défaire de son emprise. Sa féminité était accotée contre mon sexe, ce qui l'encouragea à entamer une danse du bassin effrenée. Rapidement, Wendy déchira sa camisole, dévoilant ses seins rebondis. C'était la première fois que je les voyais, j'en restai bouche bée.

Alex, gémit ma petite copine.

Si elle n'arrêtait pas bientôt de se dandiner, je finirais par flancher. Sans crier gare, ma douce s'empara de mes mains pour les poser sur sa magnifique poitrine. Je voulus mourir de gêne. Je la vis porter sa main dans sa culotte pour aller se toucher. J'en eus la confirmation, lorsqu'elle se mit à pousser de violents gémissements.

Prends moi, murmura-t-elle entre deux gémissements.

Je retirai aussitôt mes mains de ses seins et la renversai sur le dos, comme pour lui faire croire que je jouais dans son jeu. Une fois libéré, je pris une petite fiole de poudre mauve dans ma poche de jean et la débouchai sans qu'elle voit. Je plaquai mes lèvres sur les siennes, pour la distraire, alors que je vidais le contenu de la fiole dans ma main, je me relevai rapidement et soufflai la poudre mauve dans le visage de ma copine. Je savais que d'ici quelques secondes, elle reviendrait à elle.

Oh Wen, soupirais-je. On va devoir avoir une sérieuse discussion.

Je posai mes lèvres contre son front, retirai mon manteau de cuir et ma veste, pour lui faire enfiler cette dernière. Je recouvris ma copine avec mon manteau et la serrai contre mon torse. Je berçai ma copine jusqu'à son réveil.

Messages : 15 Date d'inscription : 18/06/2015

Je n'avais jamais été dans un extase aussi puissant. Et croyez-moi, ce n'était pas à cause du sexe, mais bien à cause du jus de vampire que j'avais pris. Ça me mettait dans un état tellement second, que c'était comme si je n'étais plus de ce monde. Comme si tout mon monde de merde s'écroulait pour laisser place à un paradis. La seule chose qui était dommage, c'était que ma magie aie enlevé l'effet du V à Alex. Je ne pouvais pas tripper avec lui, ce qui était plutôt triste. Mais bon, c'était pas grave. J'allais tout de même obtenir ce que je voulais: lui. Avec grâce (du moins, toute la grâce que pouvait posséder une personne défoncée), je continuais ma danse du bassin contre mon copain, agitant toujours mon petit bouton de chair.

Soudain, Alex inversa brusquement nos positions, me projetant contre l'herbe, son être entier par-dessus moi. Juste à l'imaginer entrer en moi me donnait pratiquement un orgasme. Ses lèvres se posèrent avidement sur les miennes, mais je ne pouvais m'empêcher de trépigner d'impatience. Ce qui me faisait demander... Était-il puceau? Il mit fin au baiser, et je posai mes yeux dans les siens afin de lui poser la question, mais il souffla une poudre sur mon visage, puis ce fut le noir total.

Je battis doucement des paupières, abasourdie par un puissant mal de crâne. Mon corps était tellement habitué de se couper des pensées des autres qu'il le faisait pratiquement seul, mais ce n'était pas sans douleur. Je fronçai les sourcils, en tentant de me relever, mais deux puissants bras m'en empêchèrent. Je tournai doucement la tête, surprise de voir le minois inquiet d'Alex. Mais que s'était-il passé ? J'avais beau fouiller dans ma mémoire, c'était comme un trou noir. Je volai un bref baiser sur les lèvres de mon copain, avant de me défaire de son emprise. Alors que je prenais position assise, ma main se posa sur un vêtement. Je m'en saisis afin de le regarder, et une mine déconfite s'installa sur mon visage tandis que je voyais ma camisole de Guns and Roses dans un état pitoyable.

- C'était mon vêtement préféré ! m'exclamais-je, boudeuse.

Je me relevai tant bien que mal, m'aidant du tronc d'arbre qui était tout près. Je dégageais fortement le parfum d'Alex... Je baissai le regard, pour constater que je portais sa veste. Heureusement qu'il était plus grand que moi, car je pouvais me sentir complètement nue sous ce vêtement... Sa veste cachait ce qui avait à cacher.

- Qu'est-ce que tu m'as fait ? lui demandais-je en faisant volte-face.

Messages : 14 Date d'inscription : 25/06/2015

Il ne fallut que quelques minutes, pour que ma copine finit par battre des paupières. Elle fronça les sourcils, elle devait se rappeler de ce qui venait de se passer. Wen tenta de se remmettre sur pieds, mais tomba à la renverse, j'eus à peine le temps de la rattraper, avant qu'elle ne se fracasse le crâne. Ses lèvres effleurèrent les miennes, avant qu'elle se défasse de mon étreinte. Elle s'assit et posa la main sur le reste de sa camisole de Guns&Roses.

C'était mon vêtement préféré, ronchonna ma copine.

Wendy se releva en s'aidant avec le tronc solide d'un arbre. Elle baissa les yeux sur ma veste qui couvrait son petit corps. Je vis la surprise sur son visage.

Qu'est-ce que tu m'as fait, demanda-t-elle en se retournant vers moi

Je baissai la tête, que pourrais-je lui dire? J'avais soufflé trop de poudre dans son visage et les souvenirs des moments précédents étaient disparus. Je relevai un regard sérieux vers elle, je venais d'opter pour la vérité.

Bah, t'as volé du V, tu t'es fait arrêter, j'ai payer ta caution, tu m'as obliger à en avaler, on a failli coucher ensemble, tu m'as lancer un espèce de sort lumineux pour m'aider à retrouver mes esprits et tu t'es jetée sur moi, dis-je rapidement. J'ai dû te secouer un peu, pour te faire reprendre tes esprits... Désolé.

Je me relevai et marchai en direction du sentier, qui me mènerait vers le poste de police. Je ne savais plus vraiment quoi dire à Wen. Que je pratiquais la sorcellerie avec ma mère, pendant qu'elle et ses parents étaient à l'église? Que je lui avais soufflé de la poudre de violette dans le visage? Elle me prendrait pour un fou, un malade, un adorateur de Satan... Je baissai la tête et tentai de retenir des larmes de colère. Je ne pus retenir un cri de fureur, je détestais cacher qui j'étais à la personne que j'aimais.

Messages : 15 Date d'inscription : 18/06/2015

Il m'était impossible de croire qu'Alex avait osé me violer. Bon, je ne crois pas que ça pourrait réellement être un viol, puisque je serais entièrement consentante, mais puisque je ne m'en souvenais pas... Je le fixais, insistante, tandis qu'il baissait la tête, comme en signe de soumission. Nan, c'était impossible qu'il aie essayé de me faire du mal. Pas Alex Kingston. Il n'était pas comme les autres. Il était... différent. Lui, il m'aimait pour ce que j'étais réellement, pas seulement pour mon corps. La preuve était qu'il n'avait pas encore essayé de coucher avec moi. Je voulais donc croire qu'il y avait une explication à toute cette scène. Je décidai donc d'être patiente, attendant qu'il parle. Il me serait facile de voir s'il mentait, car son visage exprimait facilement la moindre de ses émotions.

Après quelques secondes de ce qui semblait être une réflexion, Alex releva son regard vers moi, étrangement sérieux. Je commençais à croire que c'était moi qui était à l'origine de toute ce foutoir... J'avalai de travers, mais je tentai de ne pas laisser paraître mon soudain malaise.

- Bah, t'as volé du V, me cracha-t-il au visage. Tu t'es fait arrêter, j'ai payé ta caution, tu m'as obligé à en avaler, on a failli coucher ensemble, tu m'as lancé un espèce de sort lumineux pour m'aider à retrouver mes esprits et tu t'es jetée sur moi. J'ai dû te secouer un peu, pour te faire reprendre tes esprits... Désolé.

Je relevai un sourcil. Si je me fiais aux traits de son visage, tout était la vérité. Absolument tout, sauf la dernière partie. Je fronçai les sourcils alors qu'il tentait de prendre subitement la fuite. Je croisai mes bras contre ma poitrine, ne sachant pas quoi lui dire. Je sursautai tandis qu'il poussait un cri de frustration. Lentement, je me dirigeai vers lui, et j'encerclai sa taille musclée de mes bras.

- Je suis une Fée, Alex, lui murmurais-je au creux de l'oreille. C'est ça cette lumière que tu as vu. Je peux également lire les pensées...

Je me reculai quelque peu, afin de garder une distance respectueuse. Je savais que ce n'était pas une information facile à considérer, surtout que ces créatures ailées n'étaient pas encore sorties du placard. Il allait donc sans dire qu'elles n'étaient que contes et légendes pour l'instant. Il se retourna vers moi, mais je soutins bravement son regard. Maintenant, je devais lui faire avouer ce que lui était.

- Tu n'es pas humain toi non plus... me risquais-je alors. Tes pensées ne fonctionnent pas comme eux...

Je m'approchai de lui à petits pas, avant de poser ma main contre sa poitrine. Je pouvais sentir son coeur battre la chamade. Il était évident que je le tenais, et qu'il craignait sans doute ma réaction. Mais les deux nous avions caché notre véritable nature à l'autre. Alors nous étions sur un même pied d'égalité.

- Tu es vivant, mais pas humain, continuais-je doucement. Ne m'oblige pas à aller chercher ce que tu es dans tes pensées...

Messages : 14 Date d'inscription : 25/06/2015

Seul, je finissais toujours seul. En fait, je l'avais toujours été, je m'en étais jamais plains. Pris dans mes pensées, je n'entendis pas Wendy arriver derrière moi. Ses bras entourèrent ma taille et son corps se pressa contre le mien. Sa bouche était tout près de mon oreille.

Je suis une fée, Alex, dit-elle. C'est ça, cette lumière que tu as vu. Je peux également lire les pensées...

Je retins ma réaction, alors que la chaleur du corps de ma copine me quittait. Je me retournai vers elle, son regard soutint le mien. Elle était sérieuse. Bien sûr, elle devait s'attendre à ce que je partes en courant ou que je lui ris au visage, mais rien de cela. Mon visage affichait un masque indifférent.

Tu n'es pas humain toi non plus... ajouta Wen. Tes pensées ne fonctionnent pas comme eux...

Bien sûr, que j'étais humain! La différence était que je pouvais contrôler ce qui se ferait entendre et ce que je voulais garder pour moi. Le tout à l'aide d'une formule très simple. Doucement, Wendy s'approcha de moi, mon coeur se mit à se débattre. Elle posa la main sur ma poitrine.

Tu es vivant, mais pas humain, tenta-t-elle. Ne m’oblige pas à aller chercher ce que tu es dans tes pensées...

Je relevai un sourcil. Elle me menaçait, elle ne l'aurait pas comme elle le voulait. Je repoussai doucement Wendy et reculai de quelques pas.

Tu ne trouveras pas dans mes pensées, dis-je doucement. Je n'y pense jamais. Je suis humain, j'ai simplement quelques dons. Je suis un sorcier. Tu sais quand le loup allait sauter sur nous et qu'il s'est arrêter en l'air. C'était moi.

Je jetai un dernier regard à Wendy, avant de m'engager dans la forêt vers chez moi.

HJ: Je close ici, feel free de me suivre chez moi Wink